Contexte

Les forêts des Alpes du Sud sont particulièrement sensibles aux évolutions climatiques et connaissent en de nombreux endroits des dépérissements conséquents.

Le renouvellement du couvert forestier nécessite d’innover en testant un panel d’essences issues, pour la plupart, de différentes régions méditerranéennes, et susceptibles de répondre aux exigences du climat de demain, ceci dans la perspective diversifier les ressources génétiques.

 

Projet soutenu

La Fondation L’OCCITANE soutient le fonds de dotation ONF - Agir pour la Forêt dans le cadre de son projet de reboisement expérimental.

Le projet s’inscrit dans le cadre du programme global MedForFutur (2017-2022) qui consiste à planter, à partir d’un panel d’essences nouvelles, de Sapins de Céphalonie, de Calocèdres, de Cèdres de l’Atlas, de Pins de Salzmann et de Pins des Balkans, un réseau de 30 ilots d’avenir dans différents massifs des Alpes du Sud pour disposer de références sur les capacités de renouvellement des forêts et diversifier leur composition dans l’objectif de les rendre plus résilientes face au changement climatique et aux sécheresses successives.

Ainsi, le projet prévoit la plantation en îlots et l’observation de 3 500 arbres de 6 variétés différentes sur 7 hectares et contribuera à la préservation de la biodiversité. 

Quelques chiffres

En 2021, le projet prévoit la plantation de 2100 arbres en forêt domaniale des Gorges du Sasse permettant ainsi d’évaluer la capacité de renouvellement de la forêt et de retrouver des perspectives sylvicoles. 

Budget 10 000 euros

Résultat 2 100 arbres plantés

Résultat 5 variétés préservées

Témoignages

"Ce projet d’implantation d’ilots d’avenir a pour but d’étudier l’adaptation et la résilience de nouvelles essences plus méditerranéennes voir plus lointaines sous nos latitudes. Le pin d’Alep, le cèdre de l’Atlas, le pin des Balkans, le sapin de Céphalonie, le Douglas et le Calocèdre ont été plantés."

Eric Lapeine, Technicien forestier territorial

 

 

 

 

ONF - Eric Lapeine

"Ce projet a changé la manière d’appréhender ma vision de l’espace forestier. [...]je réalise que la forêt permet de rééquilibrer de manière positive les émissions de gaz carbonique engendrées par l’activité humaine. Piéger le carbone produit par l’homme, c’est d’une certaine manière revenir au rôle primaire de la forêt. On a toujours eu tendance à considérer la forêt comme une ressource (exploitation à outrance, déforestation etc.) en perdant de vue son rôle primaire : celui de poumon pour les espèces vivantes."

Damien BERNARD, 42 ans, pratiquant régulier de randonnée pédestre, habitant des Alpes de Haute Provence

 

 

 

 

ONF - Damien Bernard